Actualités

Conférence sur

Champollion

 

de Marie Gabrielle Giroire

le vendredi 13 octobre

à 20h30

à la salle de la mairie de Marigny Brizay 

(en dessous de la mairie)

Une vingtaine d’années après l’expédition napoléonienne en Egypte, et la découverte de la Pierre de Rosette, Jean-François Champollion, passionné dès son enfance par les langues orientales, réussit à déchiffrer l’écriture sacrée de l’Egypte ancienne. La clef de lecture des Hiéroglyphes était perdue depuis longtemps, avec l’arrivée du Christianisme qui avait fermé les temples païens. Nombreux ont été les érudits à s’être penchés sur cette question, sans succès ; et un jeune prodige y parvint en septembre 1822, il y a 201 ans. Il est devenu le Père de l’Egyptologie moderne.

 

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Les Amis de la Pallu disent non aux bassines

 

article de la Nouvelle République  publié le 27 nov 2020

 

Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de réserves de substitution l’association des Amis de la Pallu vient d’envoyer un courrier aux différents élus du territoire pour leur faire part de l’avis défavorable émis par son conseil d’administration à ce sujet. Le président de l’association, Daniel Vivier, s’en explique.
Pouvez vous rappeler la vocation et les missions de l’association ?« L’association Les Amis de la Pallu, reconnue d’utilité publique, a pour but d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel du bassin de la Pallu. Depuis plus de 30 ans, elle développe ses activités en ce sens, en proposant des sorties, des expositions, des animations et des publications à un large public et aux scolaires. Deux événements autour de l’eau et de la Pallu en 1991 et 2005, auxquels d’ailleurs les agriculteurs irrigants avaient participé, ont fortement marqué l’histoire de l’association. »
Pourquoi les Amis de la Pallu ne sont-ils pas favorables aux réserves de substitutions ?« Ce projet de réserves de substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est l’intérêt de ces “ bassines ” pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique (1) qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. À l’ère de l’Accord de Paris (COP 21), c’est prendre l’évolution du climat et de la société à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. »


 (1) La Pallu est un cours d’eau alimenté par une nappe souterraine (la nappe phréatique qui alimente les anciens puits).

 

voici le texte déposé par les Amis de la Pallu sur le registre numérique de l'enquête publique à propos des bassines destinées aux irrigants

 

Observation n°158 (Web)

 Par Association Loi 1901 LES AMIS DE LA PALLU
 Déposée le 24 novembre 2020 à 08 h20
Monsieur le commissaire enquêteur,

L’association LES AMIS DE LA PALLU, reconnue d’utilité publique, « a pour but d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel » (extrait de l’article 2 des statuts). Depuis plus de trente ans, elle développe ses activités en ce sens, mettant en avant les producteurs locaux, en particulier lors de visites et de manifestations. Ce projet de réserves de substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est l’intérêt de ces « bassines » pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. A l’ère de l’Accord de Paris, c’est prendre l’évolution climatique et sociétale à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. A défaut d’être annulé, un moratoire s’impose a minima.

Pour l’association,
Le Président, Daniel VIVIER.

Fait à Saint-Martin-la-Pallu, le 24 novembre 2020.