sortie le 3 juillet (toute la journée)
Château de Oiron
Attaché pendant près de deux siècles à la famille Gouffier, c’est l’un de ses plus fameux représentants, Claude, Grand Ecuyer de François Ier et d’Henri II, qui y fit réaliser, peu avant 1550, la galerie peinte, exemple exceptionnel du style de l’Ecole de Fontainebleau. Longue de 55 mètres, cette galerie, parmi les plus grandes de France,
illustre à merveille le texte antique de l’histoire de Troie.
RV : 10 h, devant le château. visite de l'exposition
« Curiosités et Merveilles ».
Pique-nique sorti du panier dans le parc du château.
15 h :
Collégiale Saint-Maurice d'Oiron,
classée Monument historique.
Rendez-vous à 10h devant le château d’Oiron pour une visite en quatre temps :
1 - Françoise vous contera l’histoire de ce château édifié au XVI ème siècle par le grand écuyer de François Ier et d’Henri II.
2 - Chantal retracera son histoire plus récente, de 1987 à nos jours et vous invitera à découvrir quelques œuvres de la collection permanente Curiosités et Merveilles inspirée des cabinets de curiosités de la Renaissance (plus d’une soixantaine d'œuvres contemporaines dialoguent avec le monument)
et l’exposition temporaire consacrée à Gloria Friedmann : Eden Utopie
Après un pique nique sorti du panier dans le parc du château, vous aurez jusqu’à 15h pour une visite libre du château et/ou un passage à la boutique.
3 - Françoise vous conduira alors à la Collégiale Saint-Maurice d’Oiron et en fera la visite commentée.
4 - Cette journée se terminera dans le village d’Oiron par une rencontre surprise avec un de ses habitants.
Entrée au château : 6,50 € ou 8 € selon le nombre de participants
RdV à 10h sur place ou départ en covoiturage depuis Neuville selon précisions dans un prochain message
article de la Nouvelle République publié le 27 nov 2020
Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de réserves de
substitution l’association des Amis de la Pallu vient d’envoyer un courrier aux différents élus du territoire pour leur faire part de l’avis défavorable émis par son conseil d’administration à ce
sujet. Le président de l’association, Daniel Vivier, s’en explique.
Pouvez vous rappeler la vocation et les missions de l’association ?« L’association Les Amis de la Pallu, reconnue d’utilité publique, a pour but
d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel du bassin de la Pallu. Depuis plus de 30 ans, elle développe ses activités en ce sens, en proposant
des sorties, des expositions, des animations et des publications à un large public et aux scolaires. Deux événements autour de l’eau et de la Pallu en 1991 et 2005, auxquels d’ailleurs
les agriculteurs irrigants avaient participé, ont fortement marqué l’histoire de l’association. »
Pourquoi les Amis de la Pallu ne sont-ils pas favorables aux réserves de
substitutions ?« Ce projet de réserves de
substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est
l’intérêt de ces “ bassines ” pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur
pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique (1) qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. À l’ère de l’Accord de Paris (COP 21), c’est
prendre l’évolution du climat et de la société à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la
fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. »
(1) La Pallu est un cours d’eau alimenté par une nappe souterraine (la nappe phréatique qui
alimente les anciens puits).