Vendredi 17 février
conférence gratuite
Chabournay : salle des fêtes
Nathalie Gaillard :
« Histoire de la place :
de l’agora jusqu’à nos jours. »
La place n’est pas universelle. Alors qu’elle est l’un des principaux
éléments marquant du paysage urbain européen, elle est absente
de certaines cultures, comme au Japon. En Occident, son histoire
commence dès l’Antiquité avec l’agora et le forum, théâtres des
fonctions civiques et politiques. Dès le début, elle est un espace
d’échanges ; le ‘forum’, place virtuelle sur Internet, montre cette
continuité aujourd’hui. Ses aménagements expriment les pouvoirs
religieux, économiques et politiques.
La place royale en est une étape majeure....
Escape Game
dans les carrières de Méocq
article de la Nouvelle République publié le 27 nov 2020
Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de réserves de
substitution l’association des Amis de la Pallu vient d’envoyer un courrier aux différents élus du territoire pour leur faire part de l’avis défavorable émis par son conseil d’administration à ce
sujet. Le président de l’association, Daniel Vivier, s’en explique.
Pouvez vous rappeler la vocation et les missions de l’association ?« L’association Les Amis de la Pallu, reconnue d’utilité publique, a pour but
d’inventorier, de protéger et de mettre en valeur le patrimoine historique et naturel du bassin de la Pallu. Depuis plus de 30 ans, elle développe ses activités en ce sens, en proposant
des sorties, des expositions, des animations et des publications à un large public et aux scolaires. Deux événements autour de l’eau et de la Pallu en 1991 et 2005, auxquels d’ailleurs
les agriculteurs irrigants avaient participé, ont fortement marqué l’histoire de l’association. »
Pourquoi les Amis de la Pallu ne sont-ils pas favorables aux réserves de
substitutions ?« Ce projet de réserves de
substitution sur une rivière et son écosystème déjà martyrisés par des aménagements antérieurs et un déboisement progressif n’augure rien de bon dans les années à venir. En fait, quel est
l’intérêt de ces “ bassines ” pour le territoire du Haut-Poitou et ses habitants ? Il reste limité pour des raisons de productivité à quelques irrigants, et surtout destructeur
pour le milieu humide, reposant sur une nappe phréatique (1) qui a du mal à se reconstituer comme on a pu l’observer sur des assecs à répétition. À l’ère de l’Accord de Paris (COP 21), c’est
prendre l’évolution du climat et de la société à contre-courant. Irriguer ou soutenir une économie locale oui, mais de façon raisonnable et raisonnée, économe en eau afin de préserver la
fragilité des marais et l’écosystème du bassin de la Pallu. Le projet actuel n’y souscrit nullement. »
(1) La Pallu est un cours d’eau alimenté par une nappe souterraine (la nappe phréatique qui
alimente les anciens puits).